Dans un contexte d’explosion de l’offre média, le consommateur est de plus en plus actif et dispose d’une variété accrue de contenus qu’il choisit de consommer quand, où et comme il l’entend. En 1998, 2,1% des Français disposaient d’Internet à leur domicile, contre plus de 50% en 2008. Les nouvelles technologies, Internet et téléphone portable en tête, leur donnent de plus en plus la main. D’une part, elles démultiplient les choix possibles, et d’autre part, font de lui un émetteur de messages et non plus seulement un récepteur. Le phénomène est encore plus marquant chez les jeunes. Il y a 10 ans, 12% des 15-24 ans étaient équipés d’un téléphone portable ; aujourd’hui, ils sont 95%. A tout moment, les jeunes disposent d’un outil qui leur permet de communiquer, échanger, surfer sur Internet.
Les nouvelles technologies ont généré de nouvelles formes de consommation des médias. Ont-elles pour autant complètement bouleversé les pratiques ? Les nouveaux usages des médias se substituent-ils aux anciens ou en sont-ils complémentaires ? Qu’est-ce qui a vraiment changé ?

Quelles conséquences devons-nous tirer des changements en cours dans nos pratiques professionnelles, que nous soyons média, annonceur, agence ou institut ?

Au cours de ces deux jours, nous nous interrogerons sur quatre grands thèmes :
– les nouvelles pratiques média,
– leurs conséquences en termes d’outils de mesure, avec notamment une table ronde sur le cross-médias,
– les marques média, dont l’importance est de plus en plus marquée dans un contexte en pleine mutation,
– l’apport des nouvelles technologies aux médias.

Rendez-vous les 3 et 4 décembre pour échanger sur ces problématiques passionnantes !

Valérie Morrisson
Présidente du Comité de Programme