Aller au contenu

3 219 personnes ont perdu la vie et 70 826 ont été blessées en 2021 sur les routes françaises. De nombreuses données existent mais elles fournissent une vision partielle et fragmentée de l’accidentologie. C’est la raison pour laquelle l’Association Prévention Routière, dont la mission même est de réduire le nombre et la gravité de tous les accidents de la circulation, a décidé de mettre en place un Nouvel Observatoire des Risques Routiers et de la Mobilité (#NORRM).

Des Français ont été recrutés pour participer à ce dispositif en répondant à des questionnaires pour les qualifier en tant que conducteurs, leur permettre d’exprimer leurs opinions et leurs attitudes sur le sujet de la mobilité et les faire réagir aux résultats trouvés (dialogue et interrogation opérées par OpinionWay). Dans le même temps, les données de leurs déplacements en automobile sont remontées via une application mobile (développée par Inetum). Et chaque déplacement, horodaté et géolocalisé, est mis en qualité et enrichi selon les besoins par des données d’Open Data (par exemple le type de route empruntée ou encore la météo). Ce dispositif s’appuie donc sur une source unique de données produites par les participants et complétés par de l’open data.

Compte tenu du caractère personnel des données collectées, différents protocoles ont été mis en place (par exemple, sas étanche entre identité et coordonnées GPS des déplacements). Compte tenu du volume massif de données et de l’ampleur des traitements de données à opérer, des protocoles d’optimisation ont été mis en place (par exemple, plusieurs niveaux de qualité d’information dans le datalake avec des traitements différenciés).

Ce dispositif qui permet entre autres de comprendre les différences entre les opinions et les comportements réels, ouvre une compréhension nouvelle sur l’accidentologie (insights inédits pour les actions de prévoyance de l’Association) et des ressources pour communiquer différemment envers l’ensemble des parties prenantes (conducteurs, collectivités locales, pouvoir politique, etc.).

Au-delà, cette approche d’hybridation de données et d’intégration des parties prenantes d’un sujet constitue une solide base pour construire des « laboratoires vivants » permettant de mieux comprendre et d’agir sur des problèmes complexes.

La suite de l’article et le téléchargement sont réservés aux membres ou aux détenteurs de crédits

Vous êtes membre ou vous avez des crédits ?

Se connecter

Rejoindre l’IREP

  • Accédez à l’ensemble de la base Com’Search
  • Participez aux events de l’IREP toute l’année
  • Échangez et networkez avec le réseau
Devenir membre Ou

Acheter le contenu

Vous pouvez acheter uniquement ce contenu ou des packs de crédits pour plusieurs contenus de la base Com’search.

Acheter le contenu

Ses publications