La fin des cookies tiers dans Chrome marquera en 2023 un tournant dans la publicité digitale. Déjà aujourd’hui environ 50% des publicités ne peuvent déjà plus s’acheter avec des données utilisateurs. Et en 2023, 80% ?

Sans données utilisateurs, seules restent les informations de contexte des publicités. Parmi elles, le jour, l’heure, et la page. Est-ce à dire que l’internaute derrière la page restera inconnu ?

En télévision, la publicité s’achète-t-elle en analysant les contenus des programmes ? Non. Depuis toujours, la publicité télé se fonde sur des panels d’audience, qui ont prouvé leur efficacité sur des milliards d’investissements annuels pendant des décennies.

Les panels d’audience Internet existent aussi depuis plus de 20 ans. Mais face à la puissance du programmatique et des données utilisateurs, ils sont restés cantonnés aux études et aux analyses stratégiques.

En combinant la granularité du programmatique et la qualité des panels, on crée de nouvelles méthodes de transactions publicitaires digitales qui respectent la vie privée et offrent des performances comparables aux données utilisateurs.

Est-ce le retour du médiaplanning ? Ou un nouveau médiaplanning sous amphétamines programmatiques ?

Les données utilisateurs étaient-elles d’ailleurs aussi certaines qu’on voulait le croire ?

La répétition se limite-t-elle au capping ?

Au final, la raréfaction des data n’est-elle pas l’occasion de refonder la publicité digitale sur des bases plus respectueuses de la vie privée, et des concepts plus marketing que techniques ?