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L’avènement du WEB et de la data a provoqué un changement majeur pour tous les acteurs : Le volume d’informations qui circule et la vitesse de circulation de ces informations augmentent de façon exponentielle. Notre capacité à les assimiler n’évolue pas aussi vite. Par conséquent les modèles que nous connaissions où l’expérience et le savoir faisaient la différence ne sont plus adaptés.

Tous les acteurs doivent désormais être dans une adaptation permanente à la demande des clients, à la transparence des prix, à une concurrence élargie. Ça force les entreprises à faire face à deux facteurs majeurs :

  • La transformation permanente
  • L’innovation permanente
Mon propos se focalise sur le deuxième facteur : l’innovation.

L’innovation ne peut plus se limiter à un département de R&D, elle doit émerger de toute l’entreprise. Il faut non plus la regarder comme un process mais comme un environnement. Il est désormais indispensable que chacun développe des capacités à créer ces environnements dans leurs comportements quotidiens.

En particulier :

  • Etre capable d’accueillir la diversité. Elle permet d’enrichir les points de vue, d’envisager de nouvelles solutions. Toutefois il faut bien distinguer l’inclusion de la diversité et la tolérance de la diversité.
    – L’inclusion, c’est accepter de se laisser déplacer par l’autre.
    – La tolérance, c’est accepter la différence pour autant qu’elle ne nous dérange pas.
  • Permettre la liberté de parole. L’accueil de la diversité ne sert à rien si l’émergence des idées n’est pas rendue possible. Il y a quatre conditions à la liberté de parole :
    – Pratiquer l’humour plutôt que le cynisme,
    – Suspendre son jugement quand une personne s’expose,
    – Savoir écouter en acceptant de ne pas tout comprendre et ainsi permettre d’aller au bout de son idée,
    – Protéger la confidentialité de manière à sécuriser les échanges.
  • Être capable de « faire et penser » en même temps.
    C’est d’une part être capable d’essayer et réessayer. Le fameux test & learn qui nécessite d’envisager l’échec comme de l’apprentissage. Ce qui est particulièrement difficile dans nos cultures occidentales.
    C’est d’autre part envisager l’investissement comme une perte acceptable et non plus comme un gain garanti.

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