L’IA est l’occasion de réinitialiser nos manières de penser.

L’IA nous fait peur. D’abord, on pourrait se dire que toute innovation fait peur. L’arrivée des machines à tisser au XVIIIème siècle a créé un mouvement social chez les tisserands anglais : les luddites.
Cette peur est alimentée par nos fantasmes, par les médias et devient existentielle. Sommes-nous à la fin du monde ? A la fin d’un monde !
En listant les effets de l’IA, on s’aperçoit qu’il y a de bonnes raisons de s’inquiéter. Pour intégrer l’IA à notre société et ne pas commettre les erreurs que l’on a faites lors de l’arrivée des réseaux sociaux, il faut d’abord collaborer pour penser ensemble une société avec l’IA. Une fois que l’on a un cadre défini, on peut définir les normes indispensables pour un outil d’une telle puissance.
Pour nos métiers, la nécessité de définir le cadre, de partager une vision de la communication est aussi prégnante. Comme le marketing for good, les chantiers de l’IA sont nombreux : l’éducation, la production de normes, etc.

L’IA a une telle puissance d’optimisation que tous les autres sujets ne seront plus audibles.

L’IA va produire des fake ads, des « biais de ciblage » qui feront que des pans entiers de la société n’auront pas accès aux offres… mais au global les gains d’efficacité seront importants.

Contrairement à d’autres innovations qui se sont imposées à bas bruit, l’IA est omniprésente dans les médias (livres, dossiers, podcasts, etc.). C’est une deuxième chance pour nous (après la covid). L’occasion de se poser les questions sur notre modèle, nos métiers…