Pour l’année 2011, les dépenses de communication des annonceurs progressent de + 1,9% (contre + 3,4% en 2010 vs – 8,6% en 2009). Ces dépenses représentent 31,4 milliards €.
Les recettes publicitaires des médias se stabilisent à + 0,1% (contre + 3,9% en 2010 vs – 12,6% un an auparavant). Elles s’élèvent à 10,7 milliards €. Il est important de noter que si on exclut de ces recettes, celles de la presse gratuite d’annonces qui a connu, en cours d’année, la disparition de l’un des principaux acteurs du marché, l’évolution est alors de + 1,1%.
Concernant les recettes publicitaires des médias :
Comme prévisible, Internet tire le marché publicitaire avec une évolution pour le display de + 14%. Mais c’est le mobile (pour sa première mesure annuelle à l’IREP) qui réalise la meilleure progression avec + 37,5%, devant le cinéma : + 16,5% par rapport à 2010.
Les autres médias qui voient leurs recettes publicitaires progresser en 2011 sont :
La presse gratuite d’information : + 5,5% (vs + 6,0% en 2010)
- La télévision : + 1,6% (+ 11,2% en 2010)
- La publicité extérieure : + 1,3% (+ 5,4% en 2010)
- La PHR : + 1,2% (+ 0,5% en 2010)
- La radio : + 0,6% (+ 5,2% en 2010)
- La PQR : + 0,2% (- 2,2% en 2010).
Egalement mesurés pour la première fois par l’IREP, les imprimés sans adresse (ISA) progressent de + 4,1% tandis que le courrier publicitaire marque une légère baisse de – 0,6%.
Concernant les dépenses de communication des annonceurs :
Au-delà des dépenses médias déjà citées, les dépenses de communication des annonceurs montrent, qu’en dehors du marketing direct (+ 1,1% vs 2010) et du parrainage (+ 1,5%), tous les autres postes connaissent des évolutions supérieures à celle du marché. Ainsi :
- La promotion : + 5,9%. Notons que sur ce moyen de communication, une nouvelle mesure est proposée, celle de la Publicité par l’Objet que FRANCE PUB quantifie pour la première fois.
- Les salons et foires : + 2,9%
- Le mécénat : + 2,6%
- Les relations publiques : + 2,2%
Que ce soit au niveau des recettes publicitaires des médias ou des dépenses de communication des annonceurs, le scénario de « résistance à la crise » que nous avions envisagé à la fin du premier semestre pour l’ensemble de l’année s’est vérifié en 2011.